Quand il s’agit de placer leur argent, les Français choisissent encore en majorité l’immobilier. En effet, un investissement locatif est toujours rentable actuellement. Combien rapporte un investissement dans l’immobilier ? Quels sont les critères à respecter pour ne pas prendre trop de risques ?

En 2022, une étude de l’INSEE montrait que 61,2% des ménages français étaient propriétaires d’un bien immobilier que ce soit pour l’utiliser en résidence principale ou en faire un investissement locatif. On constate donc que l’immobilier est un secteur qui rapporte encore et qui reste une valeur refuge pour se créer un patrimoine. En effet, on dit que l’immobilier peut garantir entre 2 et 8% de rentabilité. Pour atteindre ce pourcentage, il est d’abord important de préciser ce que l’on entend par rentabilité. Celle-ci correspond à la performance de l’investissement locatif. Le calcul n’est pas forcément très simple mais il est essentiel pour pouvoir différencier rentabilité brute et nette et savoir ce que le bien immobilier rapportera réellement.

La rentabilité brute

Pour obtenir la rentabilité brute, il faut prendre en compte deux données : le prix du loyer et le prix d’achat du bien. Le calcul est le suivant : il faut diviser les loyers perçus pendant l’année par le prix d’achat et multiplier le résultat obtenu par 100. Prenons un exemple. Vous achetez un appartement à 200 000 euros. Vous demandez un loyer mensuel de 700 euros. Cela donne : 700 x 12 = 8400 / 200 000 x 100 : 4,2. La rentabilité brute de votre logement sera donc de 4,2%. C’est un premier indicateur pour savoir quel loyer pratiquer (en prenant en compte l’encadrement des loyers si vous êtes dans une zone tendue par exemple), si l’opération est risquée ou non… mais il ne faut pas s’arrêter à ce résultat partiel.

La rentabilité nette

Il faut reprendre le calcul précédent mais cette fois-ci, il faut retirer la taxe foncière, les charges de copropriété qui ne sont pas répercutées dans le loyer du locataire et tout ce qui correspond aux frais de gestion (si par exemple vous passer par un gestionnaire externe comme un logiciel de gestion locative). Il ne faut pas oublier également les intérêts liés au crédit que vous avez peut-être à rembourser. Une fois toutes ces charges déduites, vous obtiendrez la rentabilité nette. Avec ce résultat, vous aurez une idée beaucoup plus précise de ce que votre bien vous rapportera. Vous pourrez ainsi ajuster vos prévisions ou choisir un autre bien plus dans votre budget et plus intéressant en termes de performances. Ajoutez à cela les avantages fiscaux dont vous disposez (loi Pinel, dispositif DeNormandie) et le résultat sera encore plus précis.

Quels surfaces sont les plus rentables ?

La rentabilité dépend aussi énormément de la surface du logement que vous achetez.

Les studios et les T1

Plus la surface du bien est petite, plus sa rentabilité sera importante. En effet, acheter un studio ou un T1 coûte plus cher donc le loyer est beaucoup plus élevé. Dans les villes étudiantes ou les zones dites tendues, ces biens sont particulièrement recherchés. On pense à Paris, Lyon, Marseille, Lille ou Bordeaux. Pour un studio à Toulouse, le loyer est d’environ 420 euros soit 16,8€/m2. En revanche, il y a un inconvénient. Les locataires sont amenés à changer plus régulièrement, il faut donc s’occuper plus fréquemment de remettre son bien en location, de faire des visites, trouver le résident avec le bon dossier, etc.

Les T2 et T3

Les appartements 2 et 3 pièces apparaissent comme des bons compromis. Il n’y a pas beaucoup de changements de locataires puisque ce sont généralement des familles qui s’y installent et le risque est moindre. De plus, ce genre de surface est très adaptée aux colocations, qui sont particulièrement prisées par les étudiants.

Les conseils pour limiter les risques

  • Se préparer en amont. Un investissement locatif ne s’improvise pas. Il faut se préparer, s’entourer de professionnels compétents et bien définir son projet (est-ce un investissement pour percevoir un loyer tous les mois ou pour faire une plus-value à la revente ?).
  • Bien choisir l’emplacement du bien. Vérifiez que le quartier est attractif, allez y faire un tour. Y a- t- il des commerces aux alentours du logement ? Des écoles ? Des moyens de transport ? Est-ce un quartier résidentiel ? Plus il y aura de services à proximité, plus la demande sera élevée.
  • Calculer le rapport risques/rentabilité. Aujourd’hui, emprunter devient compliqué. Les taux sont hauts et les banques sont frileuses à l’idée de prêter de l’argent lorsque l’apport n’est pas suffisant ou qu’il s’agit d’un premier achat. Il est donc important de calculer le plus précisément possible ce que coûtera un logement (sans oublier la taxe foncière et les éventuels travaux à prévoir) et ce qu’il peut rapporter en retour.
  • Pensez également aux résidences seniors ou étudiantes qui trouvent de plus en plus preneurs.

L’immobilier est fait pour rester une valeur refuge puisque les Français cherchent toujours à se loger : les étudiants ont besoin d’un bien pendant leurs études, les familles veulent s’installer dans un logement adapté à leurs envies, les jeunes actifs sont à la recherche de leur premier bien, etc. La fiscalité reste également avantageuse avec des dispositifs pensés pour les propriétaires. Et comme on sait que le risque zéro n’existe pas, il convient tout de même d’être prudent et de ne pas se précipiter.

Pour sortir gagnant des marchés boursiers, il est très important de choisir un courtier fiable et compétent. Pourquoi est-ce si essentiel ? La réponse paraît évidente aux familiers de la bourse : l'accès aux places boursières mondiales, les actions et les titres disponibles, l'exécution d'un ordre de bourse, les analyses de trading… Tout cela est impossible sans l'intermédiation d'un courtier en ligne. Voici des trucs et astuces utiles pour dénicher la perle rare.

Le bon courtier est un bras droit pour les boursicoteurs

Pour ouvrir une position sur un marché financier, le boursicoteur doit s'attacher les services d'un courtier. Une banque traditionnelle peut remplacer le courtier en assurant la garde de vos portefeuilles d'investissement, en plus des services de prêt et d'épargne. Vérifiez si le courtier a une autorisation d'exercer sur le territoire français. Il est illégal si son nom est répertorié sur la liste noire de l'Autorité des marchés financiers (AMF). S'il ne l'est pas, il marque déjà un point. Mais creusez davantage en contrôlant s'il est agréé par la Banque d'Allemagne, la Financial Conduct Authority (FCA) ou une instance de régulation réputée dans le pays d'implantation. Sachez que les meilleurs brokers agréés et recommandés par l'AMF sont e-Toro, AvaTrade, Admiral Market, Vantage FX ainsi que XTB.

De nombreux produits d'investissement

Les courtiers en bourse ne proposent pas la même offre d'investissement. Mais le bon courtier en ligne est celui qui vous permet d'échanger les actifs de valeur sans aucune considération de zone géographique ou monétaire :

  • Des actions françaises comme Total ou LVMH
  • Des actions internationales telles que Nio, Alibaba ou Tesla
  • Des fonds négociés en bourse (ETF)
  • Des OPCVM
  • D’autres produits financiers comme les devises, les matières premières ou le bitcoin

Pour prendre deux exemples illustratifs, e-Toro permet à ses membres d'investir dans plus de 2000 actions et titres vifs. De son côté, Trade Republic propose à la fois des actions domestiques et étrangères (+ 7 000). En plus, il autorise d'investir à son propre rythme suivant des plans d'épargne échelonnés dans le temps.

Une politique tarifaire transparente

Les banques traditionnelles facturent un prix pour la tenue de votre compte-titre ou de votre plan d'épargne action. Les brokers en ligne, eux, le feront gratuitement. Certains courtiers de renom pratiquent des prix minimums en tirant parti de l’économie d'échelle.
Pour illustrer nos propos, la plateforme e-Toro ne prélève aucuns frais sur les actions. En globalité, comptez entre 22 € et 30 € de frais pour un placement de 6 000 € chez les plateformes de trading. Les frais de change peuvent tirer ce montant vers le haut, notamment si vous jouez une valeur cotée dans une devise étrangère pour laquelle le courtier n'a pas beaucoup de liquidités. En tout cas, la lisibilité des prix est déjà un critère pertinent pour juger du sérieux et de la bonne foi de ce dernier.

La sophistication technologique

Les meilleurs courtiers du marché mettent sur pied un système bancaire et technologique de pointe, qui est parfaitement opérationnel, allège les charges fixes et permet aux boursicoteurs d'investir en toute confiance. Le courtier prend-il en charge une diversité de moyens de paiement ? Les comptes sont-ils crédités sans délai après l'envoi du virement ? Le courtier accorde-t-il un effet de levier généreux ? Prévoit-il des plans d'épargne répartis dans le temps ? Est-ce que les épargnants restent maîtres de leur argent et de leur placement ? Sur ces égards, eToro à notre avis est très fiable.

La simplicité d'utilisation

L'écrasante majorité des courtiers met à disposition de leurs membres une application pilotable sur téléphone. Le côté ludique du trading est au rendez-vous. Depuis n'importe où, à l'hôpital, au bureau ou au restaurant, les traders peuvent accéder à leur compte en quelques clics et passer un ordre de bourse. La prise en main facile de l'application est essentielle. Celle-ci doit être ergonomique et pratique. Vous devez être capable de suivre à temps réel le cours des actions sur lesquelles vous vous êtes positionnés. Vous devez pouvoir suivre des cours en ligne pour vous initier aux fondamentaux de la bourse ou perfectionner vos prévisions. Ces cours sont disponibles sous forme de webinaires, de vidéos ou de tutoriels PDF.

Money management : l’art de maîtriser ses émotions

Pour générer de la performance sur les marchés financiers, il est important de respecter des règles de money management. En effet, investir sans se fixer un périmètre d’intervention est très dangereux et provoque souvent une perte rapide du capital investi.

Rendre ses investissements intelligents, telle est la promesse du money management. Si beaucoup de traders particuliers perdent de l’argent sur les marchés financiers, c’est principalement parce que leurs émotions prennent le dessus. En réalité, si on se coupe de toute émotion forte, l’investissement est un jeu d’enfant : on repère des opportunités, on construit des plans pour maitriser notre risque et on s’y tient.

Avec un risque maîtriser et des règles de money management bien respectées, un investisseur est en capacité de régulariser sa performance et de construire un modèle durable et profitable pour son capital.

Pour nous, une règle est centrale en money management : se fixer des objectifs de gains. Cette approche permet de savoir où vous allez et de construire un modèle réaliste, atteignable. Vous ne tradez pas pour exploser vos statistiques, mais bien pour atteindre votre objectif annuel qui vous assure un niveau de performances, calculé à l’avance et qui vous convient.

Money management : comment se fixer un objectif de gain ?

Si nous nous donnons un objectif de 2 % mensuels, que faire si nous atteignions l’objectif au début du mois ? Est-ce qu’on arrête de trader jusqu'au prochain mois ou on continue à trader en se fixant comme limite basse les 2 % ?

Arrêter de trader n’est pas obligatoire dans cette situation, en revanche, il faut faire beaucoup plus attention. Effectivement, de ce cas précis, se fixer comme limite basse les 2 %, c’est une bonne option.

Le raisonnement est simple, on réfléchit comme si le 2 % était notre nouveau 0 du début de mois. S'arrêter à 2 % si on peut faire 10 %, 14 %, ce n’est pas top. Autant, sécuriser sa performance, son objectif, mais aller chercher plus si les opportunités se présentent.

Fixer son objectif de gain : une histoire de psychologie.

C'est très psychologique en effet, c'est très personnel. On sait que, psychologiquement, si nous mettons un objectif trop haut, tous nos défauts vont ressortir et on va vouloir reprendre du risque.

Quand on se fixe un objectif, nous n'aimons pas quand nous ne l’atteignons pas. Si l’objectif est trop ambitieux, on va se mettre à faire n’importe quoi pour l’atteindre ? Nous créons de la frustration. On peut même être amené à overtrader et c’est un vrai danger. Vous comprenez qu’il est sans doute plus judicieux de baisser le curseur et d’aller chercher un objectif à votre hauteur, qui ne vous fera pas faire n’importe quoi. Vous allez, grâce à cela, sécuriser de la performance.

Si vous atteignez rapidement votre objectif, dites-vous qu’il faudra être extrêmement sélectif sur vos trades. C’est aussi ça le money management, de l’adaptation !

Rester serein : la clé d’un money management réussi

Les éléments cités précédemment sont très importants. En ne se faisant pas peur, en ne cherchant pas à atteindre des objectifs qui nous dépassent, nous pouvons rester sereins.

Avec un objectif de 2 %, si vous l’atteignez rapidement et bien, vous pourrez aller chercher sereinement 5 %, puis 10 % et ainsi de suite. Donc ça permet d'aller grappiller des marches. En revanche, il faudra être plus sélectif. Atteindre 2 %, c’est cool, mais tout ce qui est au-dessus, c'est du gras. Ne tombez pas dans l'euphorie, quand on n’est pas sûr de soi sur un trade, on n’y va pas.

Et nous pensons que c'est comme ça qu'il faut le voir. C'est comme ça qu’on se gère mieux en tant que personne. C'est à vous de vous connaître et le money management est un excellent exercice dans la matière.

Envisagez-vous de réaliser un investissement locatif ? Alors, vous devez étudier minutieusement votre projet, car il nécessite un budget important. Il faut notamment prendre le temps de déterminer sa rentabilité. Pour ce faire, plusieurs paramètres doivent être pris en compte. Redécouvrez dans les lignes qui vont suivre quelques-uns d’entre eux.

La rentabilité brute et nette

La rentabilité brute et la rentabilité nette sont les deux premiers éléments à prendre en compte. Le premier permet d’estimer le revenu que le loyer rapporte par rapport au prix d’acquisition du bien. Variant entre 7 à 2 %, il s’exprime sur une base annuelle. La formule à appliquer est simple : [Loyer mensuel x 12 mois)/prix d’acquisition] x100. Sachez toutefois que le chiffre en question ne comprend pas encore les charges locatives et la fiscalité. Avant d’acheter un bien immobilier donc, prenez le temps de vous focaliser sur les charges de la copropriété. Ces dernières peuvent devenir rapidement importantes en cas de gros projet : mise en place d’un ascenseur, ravalement de façade…

Si la rentabilité brute ne sert qu’à comparer les propositions entre elles, la rentabilité nette, elle, permet d’avoir plus de détails sur la faisabilité de l’investissement. Plusieurs paramètres entrent en jeu lors de sa détermination. Parmi la longue liste, on peut citer les garanties de prêts, la taxe foncière, l’entretien et la gestion du logement et les charges de syndic. Il ne faut pas non plus oublier les possibilités d’existence de vacances locatives. Dans un modèle financier pour un investissement locatif, la formule pour calculer la rentabilité nette est la suivante : [(Loyer mensuel x 12 mois – taxe foncière – charges non récupérables – frais de gestion)/prix d’acquisition] x100

Le tri et le cash-flow

Également appelé rentabilité des fonds propres, le TRI ou Taux de Rendement Interne est aussi un indicateur très important. Et pour cause, il considère l’évolution de la rentabilité d’un placement avec le temps. Il prend en compte tous les flux de trésorerie susceptibles de se produire tout au long de l’investissement. Pour le déterminer, il faut essayer de prévoir l’évolution du marché dans le temps.

Enfin, il y a le cash flow qui désigne la trésorerie engendrée par l’activité de l’investisseur. C’est un excellent indicateur qui permet d’appréhender la pérennité et la solvabilité du logement jusqu’à sa mise en vente. S’il est négatif, cela signifie que vous allez devoir faire des efforts d’épargne afin de financer votre investissement. En revanche, vous allez pouvoir faire de l’argent avec votre placement si le cash flow est positif.

Un outil qui peut vous aider

Vous êtes sûrement d’accord pour dire que calculer la rentabilité d’un investissement locatif n’est pas vraiment facile. Afin de vous faciliter la tâche, vous pouvez vous aider d’un simulateur de rentabilité sur internet. Cet outil, généralement gratuit, se caractérise surtout par sa facilité d’utilisation. Sa manipulation ne requiert pas des connaissances avancées en informatique. Vous devez seulement renseigner quelques informations sur votre investissement, et c’est l’outil qui se charge du reste.

À titre d’information, le simulateur de rentabilité peut vous fournir des renseignements plus pertinents vous permettant de mieux déterminer votre stratégie locative. Il est, par exemple, à même de vous indiquer le moment propice pour revendre ou encore le régime fiscal adapté à votre placement.

Bref, ne négligez pas le calcul de la rentabilité de votre projet avant d’investir. Pour cela, prenez en compte les éléments susmentionnés. Si vous n’êtes pas capable de faire le calcul à la main, n’hésitez pas à vous aider d’un simulateur en ligne. L’objectif principal est non seulement de se protéger contre les mauvais placements, mais aussi de mieux gérer un bon investissement pour l’améliorer encore plus.

Le secteur immobilier et le secteur financier s’opposent toujours quand il s’agit d’un investissement. En dépit des conditions et offres proposées par ces deux domaines, il s’avère toutefois difficile d’opter pour un placement en particulier. Alors qu’il devient important de déterminer lequel de ces deux placements s’avèrent les plus efficaces, le passage par un audit patrimonial devient nécessaire vu qu’il faut identifier une clé de répartition entre bourse et immobilier. Le but étant toujours de vous favoriser en tant qu’investisseur et à faire un choix en fonction de vos objectifs et vos projets. Ainsi, il va donc falloir se fier à la rentabilité que la location immobilière propose d’une part, et aux signaux d’achat émis par le monde boursier, d’une autre part.

Bourse et immobilier : deux placements possibles pour de l’investissement à long terme

Si vous voulez effectuer un investissement sur le long terme, il vaut mieux partager vos épargnes et vous lancer dans les deux marchés à la fois. Investir dans le secteur boursier vous octroie des revenues plus élevées et diversifiées. Tandis que le domaine immobilier et l’effet de levier sont plus stables en plus du fait que chaque investissement que vous réaliserez viendra s’ajouter à vos actifs patrimoniaux.

Il est, toutefois, important de soulever l’avantage de l’investissement dans l’immobilier. La pierre permet d’empocher une bonne revenue complémentaire et régulière à la fois. Les données en disent d’ailleurs, bien long au sujet de ce marché, vu que l’indice des notaires prouve que l’immobilier parisien a progressé de plus de 402 % entre 1988 et 2018. Les actions ou le domaine boursier, quant à lui, connaît une réussite de 1 352 % durant la même période. Il s’agit d’un pourcentage donné par EURONEXT au sujet des actions du CAC40.

Les deux secteurs d’activité connaissent chacun un pic et une baisse. Chose que l’on constate dans le domaine immobilier en vue des chiffres données ci-dessus concernant sa progression de 1988 à 2018. Sans oublier qu’entre-temps, soit en 2001, 2006 et 2008, le domaine boursier a souffert de quelques baisses de son côté. Une baisse, qui, selon les experts, est plus néfaste que celle du domaine immobilier.

Comment bénéficier au mieux de l'effet de levier dans l'immobilier ?

L’effet de levier, autrement connu sous l’appellation saint graal, est une technique employée par les investisseurs pour pouvoir investir et s’enrichir dans le domaine immobilier. Il consiste à réaliser un emprunt à la banque pour créer un patrimoine immobilier rentable. Ainsi, la capacité d’investissement dans l’immobilier augmente par le biais de l’endettement. Pour devenir une source de revenu complémentaire et rentable, cet emprunt doit se faire intelligemment.

Le mécanisme requiert donc une réalisation en 5 temps. Il faut, en premier lieu, sélectionner un bien immobilier, dont les frais de location sont supérieurs à la somme que vous comptez emprunter. En second lieu, utilisez une partie du prix d’achat du bien locatif comme fond propre. Empruntez, en troisième lieu, à la banque le reste de ce dont vous avez besoin pour investir. Une fois le bien acquis, mettez-le, en quatrième lieu, en location afin de payer vos dettes à la banque et de bénéficier d’un rendement élevé.

Le secret d’un saint graal rentable est d’opter pour bien locatif, dont les frais de location s’avèrent plus importants que votre taux d’endettement. Son bon aboutissement vous permettrait, toutefois, de recevoir une revenue stable et régulière sur le long terme. Sans oublier que le bien acquis s’ajoute à votre patrimoine.

Comment augmenter sa capacité d'endettement ?

La capacité d’endettement limitée et les conditions requises pour une demande de crédit à la banque s’avèrent être les principaux obstacles d’un effet de levier. La somme maximale, dont la banque peut vous créditer dépend de vos revenues et de vos charges alors que son augmentation pourrait vous aider à investir davantage et à profiter de plus bénéfices.

Pour augmenter votre capacité d’endettement, vous devez convaincre la banque que vous avez la possibilité de rembourser la somme empruntée. Pour cela, il existe deux solutions à la clé. Vous pouvez soit, augmenter vos revenues disponibles en créant d’autres sources de revenue, soit réduire votre train de vie. Ce qui implique la réduction de vos charges et vos dépenses mensuelles afin de pouvoir mettre plus d’argent de côté.

Conclusion : Bourse ou Immobilier ?

L’idée qu’il n’existe pas de produit d’épargne qui vous assurent de meilleures performances à tous les autres types d’actifs. La diversification reste la clé qui seule garantit la sécurisation et l’optimisation d’un patrimoine.

Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, on vous incite toujours à diversifier vos épargnes pour sécuriser votre patrimoine et pour limiter les pertes en cas de baisse des revenues que vous tirerez d’un marché en particulier.

Vous avez un peu d’argent à faire fructifier et vous êtes à la recherche d’investissements rentables 2021 ? Nous allons donc vous présenter ici une petite liste des meilleurs placements particulièrement intéressantes.

Girardin : définition, grands principes et avantages

Bénéficier d’une défiscalisation en réalisant un investissement, c’est ce que propose la Loi Girardin, une loi axée sur l’Outre-mer. Si on parle d’investissements rentables en 2021, le dispositif Girardin fait forcément partie de la liste.

L’objectif de ce dispositif est de stimuler l’économie, mais également de pallier la crise de logement existant dans les DOM-TOM. Pour cela, il incite les métropolitains à faire des investissements en contrepartie d’une fiscalité avantageuse. Il faut savoir qu’il existe 2 types de Girardin : le Girardin industriel et le Girardin logement social.

PER : Définition, grands principes et avantages

Le Plan d’épargne retraite ou PER figure également parmi les investissements rentables 2021 les plus appréciés des Français. En fait, il s’agit ici d’une épargne à long terme mis en place par la loi PACTE en 2019 et qui remplace le PERP. Le principe est simple.

Le souscripteur alimente son compte PER (bloqué, mais déblocable par anticipation) auprès d’une mutuelle, d’une institution de prévoyance, d’une banque. Cela lui permet alors de se constituer un capital qui se fructifie grâce à des supports d’investissement. Il est donc clair que plus le contrat d’épargne dure, plus le capital sera conséquent.

À l’âge de la retraite, le souscripteur recevra alors son épargne sous forme de rente viagère ou sous forme de capital. Il existe ainsi 3 types de PER : le PER individuel accessible à tout le monde, le PER d’entreprise collectif ouvert aux salariés d’une entreprise et enfin le PER d’entreprise obligatoire, ouvert à tous les salariés ou réservé à quelques catégories uniquement. Et il faut également souligner qu’outre la fructification de vos cotisations, le PER donne droit à des allègements fiscaux.

La nue-propriété : définition, grands principes et avantages

Si vous voulez investir dans la pierre, la nue-propriété constitue également une alternative très intéressante. D’ailleurs, il est aujourd’hui inconcevable de parler des meilleurs placements 2021 sans parler de la nue-propriété.

Dans le cadre de la nue-propriété, le droit de propriété d’un bien immobilier fait l’objet d’un démembrement : d’une part, il y a l’usufruitier et d’autre part, il y a le nu-propriétaire.
L’usufruitier a le droit d’utiliser, de faire louer et de percevoir le loyer de l’immeuble. En revanche, il ne pourra pas céder le bien à une autre personne. Le nu-propriétaire (propriétaire dénué temporairement d’usufruit) ne pourra donc occuper, utiliser, mettre en location ou céder l’immeuble tant que l’usufruitier bénéficie de son droit de jouissance de l’immeuble.

Acheter un bien immobilier en nue-propriété permet d’acquérir celui-ci à un prix avantageux étant donné que l’acquéreur ne bénéficie de la pleine propriété qu’après 10 à 20 ans.

Ce type d’investissement immobilier permet ainsi de faire l’achat d’un bien à un prix décoté de 30 à 50%. Cette décote immédiate sur le prix d’achat correspond à l’ensemble des loyers que l’investisseur aurait pu percevoir pendant la période d’usufruit. Le nue-propriétaire bénéficie ainsi d’un investissement sécurisé au titre du prix d’acquisition, sans souci de gestion, et ce tout en profitant d’une fiscalité optimisée.

Si vous n’avez pas besoin de revenus immédiats, cette solution est idéale pour vous constituer un patrimoine.

De plus, durant la période de nue-propriété, c’est l’usufruitier qui a la charge de l’entretien du bien, des taxes foncières ainsi que des taxes d’habitation.

Conclusion

Vous avez désormais quelques idées pour faire fructifier efficacement votre argent, que ce soit directement ou indirectement. Néanmoins, lorsqu’on parle d’investissement, il faut toujours avoir en tête que nous ne sommes pas à l’abri d’un risque de perte du capital investi. Il faut donc réfléchir à deux fois ou même prendre conseil auprès d’un professionnel avant de se lancer.

2020 aura été une année unique et beaucoup s’en seraient passés. La crise sanitaire provoquée par la Covid-19 a plongé le monde entier dans le chaos et les cartes ont été rebattues dans le petit monde de l’économie. Ni l’immobilier ni la bourse n’ont été épargnés bien sûr, mais les conséquences ont été parfois étonnantes. L’investissement a même connu un étonnant regain de dynamisme au bout de quelques semaines. Pas de panique, donc, l’avenir s’avère plutôt prometteur malgré le contexte instable qui perdure.

Les impacts de la crise sanitaire sur les investissements boursiers, plutôt positifs

Les événements sanitaires de début 2020 ont occasionné un effondrement des marchés boursiers et une chute de la plupart des actifs. Cependant, ce n’était pas la première crise boursière généralisée, car elles sont cycliques. Dès le mois de juin 2020, les principales places boursières repartaient à la hausse et les investisseurs amortissaient une part de leurs pertes. Si celle-ci restera forcément historique par l’ampleur et la généralisation de ses causes, elle répondra néanmoins inévitablement aux mêmes tendances que les précédentes.

La stratégie gagnante en temps de crise, faire le dos rond et attendre

Généralement, une situation de crise est toujours suivie d’un rebond. La volatilité du marché est une constante des investissements à court et moyen terme. La mauvaise attitude à avoir actuellement serait de céder vos actifs, par crainte d’une trop grosse perte. En effet, une vision à plus long terme et de la patience devraient permettre de profiter d’un marché repartant à la hausse et ainsi, de récupérer une partie des pertes éventuellement subies. Les premiers indicateurs économiques de sortie de crise auront pour effet de booster le marché, qui profitera aux investisseurs audacieux.

L’immobilier, plus que jamais une valeur refuge pour les Français

Conséquence du premier confinement, un grand nombre de citadins ont éprouvé le désir de posséder une maison. L’enfermement dans des logements exigus et le manque d’espace extérieur les poussant à souhaiter investir dans l’immobilier. Mais la tendance s’est essoufflée au bout de quelques mois. En revanche, l’investissement dans les biens de rapport n’a pas subi de baisse notable et a même tendance à remonter en 2021. Même sans visibilité, on peut dire qu’il est assez probable que le marché reste stable. En effet, la forte tension sur l’immobilier locatif perdure.

Une alternative intéressante, la location de courte durée

Une autre conséquence de la crise liée au coronavirus est la forte demande sur le marché de la location saisonnière de proximité. Ainsi, les Français éprouvant des difficultés à partir en vacances à l’étranger se sont tournés vers des solutions de repli dans l’Hexagone. De ce fait, une augmentation croissante des demandes dans le secteur de la location de courte durée est à prévoir, qui pourrait entraîner une forte rentabilité pour les investisseurs.

En 2021, l’audace est de mise dans les investissements boursiers ou immobiliers

Même s’il est difficile de se projeter dans les mois à venir, il peut être profitable de penser à s’intéresser aux domaines où investir dans des valeurs sûres, afin de profiter de l’opportunité que créera la sortie de crise.

En bourse, diversifier ses actifs

Nul doute que l’opération gagnante eu égard au contexte actuel est de diversifier son portefeuille, de façon à pondérer le risque. Si certains marchés sont très porteurs, tels ceux de la santé ou des nouvelles technologies, il est préférable de modérer le risque en investissant dans des valeurs comme les métaux précieux. Le marché des cryptomonnaies est également un secteur dans lequel investir profitablement, d’autant que, même si le marché est réputé volatil, certaines cryptomonnaies sont relativement stables.

Investir sans crainte dans l’immobilier de rapport

La crise sanitaire n’a pas diminué la demande locative, c’est peut-être même le contraire dans certains secteurs, notamment la location de courte durée, comme évoqué plus haut. Par ailleurs, il existe toujours une grande tension sur le secteur de l’habitation principale. Investir dans la pierre reste donc intéressant. Ainsi, pour savoir où investir dans l’immobilier en 2021, basez-vous sur le dynamisme économique des différentes villes de France, et ne portez pas votre choix sur le bien le plus proche de chez vous. Au contraire, préférez investir dans un secteur où la demande locative est forte et le contexte favorable.

Malgré la crise sanitaire, vos investissements boursiers ou immobiliers ne sont pas en danger

En demeurant serein et en évitant toute panique, il est plus que probable que les investisseurs sortiront gagnants de la crise liée à la Covid-19. Avec un certain goût du risque, il est même envisageable d’effectuer des investissements, tant dans l’immobilier qu’en bourse, avec la perspective d’une plus-value sur le moyen ou le long terme. Finalement, du calme et beaucoup de discernement dans ses choix peuvent se révéler payants pour l’investisseur avisé.

Faire son entrée en bourse est toujours une étape risquée, notamment pour les particuliers. Pour les aider dans cette étape, de nombreux courtiers proposent leurs aides. Mais le choix parmi eux n’est pas toujours le plus simple à faire. Et bien entendu, cela ne se fait pas par hasard. Quelques conseils pour vous permettre de vous décider avec certitude et bien choisir votre courtier.

Quel type de courtier choisir ?

Il est important de savoir qu’à notre époque, toutes les entités ne sont pas toutes physiques. En effet, certains courtiers exercent leurs activités en ligne. D’autres, en revanche, privilégient le rapport entre collaborateurs et garde des bureaux fonctionnels où l’on peut se rendre.

Le courtier en ligne

Comme son appellation l’indique, le courtier n en ligne exerce et propose principalement ses services sur internet. Beaucoup optent notamment pour ce mode de fonctionnement étant donné les penchants des clients pour le prestation rapide et internet.

Vous pouvez ainsi trouver sur la toile d’innombrables courtiers prêts à vous assister avec des offres aussi tentantes les unes que les autres. Toutefois, ne vous laissez pas abuser par les offres miraculeuses, car vous n’êtes jamais à l’abri d’un arnaqueur.

Avant de vous engager auprès d’un tiers, vérifiez toujours que les offres sont viables et que le prestataire de service possède bel et bien l’agréation pour ce type d’activité. Pour cela, rien de plus facile. Il vous suffit de consulter le régulateur de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Si le courtier de votre choix y est enregistré, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Le courtier conventionnel

Courtier convetionnel

Pour sa part, le courtier conventionnel est celui qui tient à garder la pratique telle qu’elle a toujours été. C’est-à-dire avec un contact humain très présent, afin d’instaurer un climat de confiance entre les collaborateurs. En effet, si beaucoup ont choisi de porter leurs activités sur la toile pour faciliter la prospection, beaucoup trouvent encore plus intéressants les avantages de la méthode conventionnelle.

Mais, conventionnel ne signifie pas toujours que cela est garanti, attention ! Pour pouvoir vous fier à quelque entité que ce soit, il vous faut d’abord vous intéresser de près à son historique et à sa renommée. En effet, la réputation d’un courtier en dit long sur son activité et vous permettra de vous faire une idée sur sa fiabilité.

En outre, comme pour celui qui exerce en ligne, il doit également être enregistré auprès de e l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour pouvoir exercer en toute légalité.

Quelles caractéristiques à privilégier pour choisir le bon courtier ?

Que vous choisissiez de déposer votre confiance en un précepteur en ligne ou conventionnel, il existe certaines caractéristiques à prendre en compte avant de vous arrêter à un choix définitif. Retenez bien que pour mettre en place une stratégie de trading gagnante, vous aurez besoin de vous reposer sur un broker de confiance. Ce choix ne doit donc en aucun cas être négligé ! Pour se faire donc, voici tout ce que vous devriez voire chez votre courtier :

Les offres proposées

Pour pouvoir prospecter et être le meilleur dans leur domaine, chaque courtier a sa technique d’approche. Ainsi, les offres sont innombrables et parmi elles se trouve nécessairement celui qui vous correspond le plus.

Ainsi, si tous jouent sur la diversification du portefeuille, l’accès à une grande diversité de produits financiers tels que les actions, les obligations, les futures, etc. devra être priorisé. De même, l’accès aux places boursières principales comme l’Europe, l’Amérique ou l’Asie doit impérativement être inclus dans l’offre.

La qualité de service

Beaucoup d’entre eux jouent sur la proposition d’un compte de départ gratuit afin de vous permettre de vous familiariser avec les différentes offres et fonctionnalités. Cela est un plus pour vous de connaître un peu plus le mode de fonctionnement de vote courtier.

Toutefois, prévoyez sur le long terme et effectuez toujours un rapport qualité-prix des services avant de vous décider à souscrire à un tarif payant plus avancé. Pour cela, jeter un œil au service à la clientèle et à consulter des avis qu’ils soient positifs ou négatifs.

Les tarifs

Lorsque l’on parle de service de précepteur, nous devons toujours garder en tête les coûts de celui-ci. En effet, les courtiers en bourse pratiquent des tarifications diverses selon l’offre à laquelle vous souscrivez et la complexité du type de service qu’il vous est nécessaire.

Certains brokers peuvent demander le triple de ce que d’autres pourront vous réclamer pour le même service. Cela se constate notamment chez les courtiers en lignes de par la rapidité et la proximité de leurs activités.

Toutefois, trouver la perle rare sur la toile n’est pas anodin si vous êtes plus attirés par ce type de service. Il vous suffit notamment d’effectuer une comparaison de quelques plateformes.

Images : lesechos.com ; efinancialcareers.com

L’industrie du courtage a reçu une véritable onde de choc suite à l’annonce de Charles Schwab concernant la souplesse de son nouveau système. Ce dernier permet notamment la cession d’actions par fractions et fait perdre de leur importance aux commissions de courtage. Suite à cette initiative, ce courtier en ligne a fait l’acquisition de son plus grand rival, TD Ameritrade. Compte tenu d’une telle révolution, les mandataires en ligne américains cherchent de nouvelles idées pour booster leur présence sur le marché, au risque de connaître la faillite ou de carrément fermer leurs portes.

Différences entre les courtiers en ligne aux États-Unis et ceux des autres pays développés

Depuis que les commissions de courtage n’ont plus lieu, la cession d’actions et d’ETF cotés ne nécessite plus de frais importants. Cette décision provenait des géants du secteur, à n’en citer que Fidelity, TD Ameritrade ou encore Schwab, et a été validée par les minorités comme Interactive Brokers ou Square. Elle permet à tous les courtiers de s’aligner grâce à la nouvelle tarification de la Fintech Fobinhood. La tendance s’étend petit à petit puisque, au Japon par exemple, Hormis Nomura a donné la possibilité à ses membres d’acheter ou de vendre des actions sans commissions. Néanmoins, les États-Unis et le pays du Soleil levant sont les seuls à adopter la gratuité dans le cadre des opérations de courtage.

Au Royaume-Uni, les frais de courtage ont tout simplement baissé, à raison de 6 Livres par transaction chez Barclays. Ils s’élèvent à 11,95 Livres chez Hargreaves Lansdown. Certaines Fintechs peu populaires proposent toutefois aux Britanniques des opérations de courtage sans commission sur actions. Le Canada propose l’un des tarifs les plus attractifs, avec seulement un dollar par transaction.

courtage Trackinsight

Des frais réduits qui laissent place à d’autres sources de revenus

En réduisant ou en effaçant les frais de courtage, les courtiers sont contraints de se tourner essentiellement vers d’autres sources de revenus. En effet, les faibles recettes apportées par les Payment for Order Flow ne suffisent pas à faire fonctionner les entreprises. À cette fin, les revenus d’intérêts rattrapent les « pertes » occasionnées par les opérations de courtage. Toutefois, leur existence dépend essentiellement des taux d’intérêt à court terme octroyés par la Reserve Fédérale des États-Unis. En revanche, le PFOF ne favorise pas toujours la bonne exécution des demandes des clients, ce qui peut nuire à la productivité et au recueil des taux d’intérêt. Reste à savoir si l’absence de commission de courtage à chaque transaction ne bloque pas les projets d’innovation des courtiers en ligne.

Des activités variées pour pallier aux frais de transactions

Pour mieux rattraper le coup, les courtiers peuvent proposer des produits ou des services liés à divers sous-secteurs bancaires comme :

  • L’emprunt,
  • L’épargne,
  • La budgétisation.

De cette manière, ils ont la possibilité de trouver des opportunités pour leur permettre de garder le cap, et ce malgré les turbulences du marché. Le produit doit être rentable aussi bien pour le client que pour le courtier. Les paramètres technologiques doivent être pris en compte avant son lancement. Les sociétés de courtage peuvent par exemple lancer une formule épargne + compte courant à fort taux de rémunération et soumis à une basse tarification. L’expérience d’utilisation doit permettre de fidéliser les nouveaux clients et faire augmenter ainsi le taux d’intérêt. En attirant un maximum de dépôts, les courtiers ont la possibilité de s’en servir pour leurs offres de prêt à fort taux d’intérêt. Les comptes hybrides constituent d’ailleurs une source de revenus plus stable comparée à ceux dont disposent les courtiers habituellement.

Si l’abolition des commissions de courtage sur actions a choqué l’univers du courtage, cette tendance est susceptible de se propager dans d’autres pays et forcer les courtiers en ligne à innover leurs produits et leur fonctionnement.

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Investir en bourse est une option favorable pour une personne retraitée ou un particulier qui souhaite diversifier son patrimoine. L’investissement se décuple en un instant si le support choisi apparaît comme un bon choix, c'est pourquoi il faut disposer de connaissances de base et de compétences nécessaires pour maîtriser son budget. Habituellement, le courtage en ligne se présente comme une solution intéressante. Il propose des tarifs plus accessibles que la banque classique. Mais les tarifs ne constituent pas son seul point fort pour conquérir les investisseurs qui ont davantage le goût du risque. Pour orienter le choix vers la meilleure option, les différents frais du courtage en ligne sont exposés ci-dessous.

Courtage en ligne : les frais non facturables

Pour effectuer une commande, un broker Forex et CFD réclame des frais. Généralement, la commission d’un courtier en ligne s’évalue en pourcentage. Le montant de l’opération constitue la base du calcul. Sinon, le professionnel en courtage en ligne perçoit directement un tarif forfaitaire. Cependant, il ne peut réclamer des frais supplémentaires au client comme c’est le cas au sein des banques classiques.

Les droits de conservation

Les frais indissociables à la protection des actions, communément appelés titres administratifs définissent les droits de garde. Ces frais ne sont pas imposés par le courtier en ligne. Aucun frais n’est d’ailleurs réclamé pour la conservation des titres, à l’opposé des banques classiques. C’est pour cette raison que le service de courtage en ligne est reconnu comme le moins cher sur le marché des actions.

Les frais reliés à l’absence d’activité

Les banques classiques taxent des frais à leurs clients quand ces derniers n’effectuent pas des transactions sur leur compte pendant un mois. Les investisseurs ne sont pas réellement conquis par cette méthode. Les charges de ce type de banque restent exorbitantes par rapport à un service de courtage en ligne. Les courtiers du web offrent plusieurs services gratuits pour séduire leurs usagers.

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Les écarts de prix entre les banques classiques et les courtiers du web

Dans la majorité des cas, les tarifs qu’offrent les établissements traditionnels restent exorbitants. L’Autorité des marchés financiers constate même un écart très élevé avec ceux du courtier en ligne. Le prix des services de ce dernier vaut apparemment trois fois moins cher que ceux des organismes bancaires. Ce fossé s’explique par l’intermédiaire du canal ainsi que le support employé par l’agent. La facture d’un ordre transmis par un appareil téléphonique ou en agence se multiplie par trois comparés à un ordre passé par l’intermédiaire d’un broker de CDF en ligne. Une situation très concrète qui désole les investisseurs.

De cet exemple réel, il peut en être déduit que les banques en ligne ne facturent pas les droits de garde ainsi que l’absence d’activité. Les banques classiques n’affichent pas ces détails insignifiants qui s’avèrent portant coûteux pour les clients. Les forfaits globaux contiennent visiblement tous les frais divers liés à toutes les transactions comme les frais de garde et les frais d’ordres, entre autres. Les opérations effectuées à l’international sont également facturées en sus.

Les avantages des banques en ligne

Les banques en lignes proposent un tarif un peu plus élevé comparé à celui des agents de courtage indépendants. Cependant, elles représentent une meilleure alternative par rapport à ces derniers ainsi qu’aux établissements traditionnels. Internet permet l’accélération de la réalisation des ordres transmis par le client. Avec une rapidité et une efficacité qui ne se prouvent plus, ce type de banque s’avère réellement performant dans le secteur financier. Les frais facturés aux investisseurs restent dans le domaine du raisonnable.

Pour conclure, les banques en ligne offrent une expérience bancaire incomparable à leurs membres. Elles se présentent comme une option optimale pour les individus qui souhaitent franchir leur premier pas dans le monde du marché boursier. Les tâches administratives restent le cauchemar turbulent des banques traditionnelles.

Images : evtaecosystem.eu ; finances-et-patrimoine.fr